dimanche 15 juillet 2012

LA MALADIE DE LA MORT, on achève bien les spectateurs

Cette adaptation nous montre que lire "la maladie de la mort" est une expérience intime qui passe difficilement la scène. Le principe de la lecture montre que le choix de l'adaptation n'a pas été fait. Un comédien nous lit donc des passages du texte d'une voix pas toujours audible. Il tient le livre à la main. Une femme déambule et s'allonge nue sur la scène. Le corps de la femme nue est certe très beau à voir, mais ce qui se passe sur scène n'a aucun sens.

La musique ennuyeuse nous rappelle si on l'avait oublié que l'on est dans du contemporain.

Le tout est prétencieux et fait très toc.

Pourtant ce texte magnifique aurait mérité une simplicité qui aurait mis en valeur la passion mortifère et dévorante de ce récit.
Du 7 au 28 juillet, 18h45 au théatre de la Girasolle

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